Bonjour,
Je vous souhaite une merveilleuse Saint Valentin. Pour ma part monsieur mon mari et moi avons posé notre journée pour la passer en amoureux, j'ai organisé une jolie journée j'espère que cela lui plaira. Je vous raconterai cela !!
En attendant je vous propose un article sur ma nouvelle lubie du moment : l'Origami.
Source : site paper-toy |
A force de regarder des mangas je me suis intéressée à la culture japonaise et notamment à la technique de l'origami. Je me suis inscrite à un atelier d'origami que j'ai fait la semaine dernière. C'était vraiment génial !!
Mon premier origami !!!!!!!!!! |
Aussi je vous propose un petit article sur cet art. J'ai adoré découvrir sur ce magnifique art nippon (Source Wikipédia).
L’art du pliage en papier
L’origami
– des termes japonais « oru » signifiant « pliage »
et « kami » voulant dire « papier » – est
l’art ancestral japonais du pliage en papier (uniquement du pliage,
d’une seule pièce en papier, sans découpage ni collage). À
travers ce pliage il est possible de faire différente
représentation : un animal, un objet, une fleur ou encore un
personnage.
Source : Paper Toy |
L’origami
a tout d’abord une origine chinoise puis a été perfectionné par
les Japonais. Il est considéré par les occidentaux comme un art
difficile, car il mêle l’imaginaire, la patience, la dextérité
mais également la géométrie et les mathématiques. Il s’agit
donc d’un art extrêmement riche et complet qui nécessite de
nombreuses années d’exercice pour atteindre un certain niveau.
Une tradition japonaise
Le
papier est né en Chine (IIème siècle avant J.-C.) mais
la pratique régulière du pliage de papier est essentiellement
d’origine japonaise (VIème siècle). Les premiers
pliages étaient destinés à l’emballage des médicaments et des
aromates. Ils servaient également les rituels religieux pratiqués
par les moines shintoïstes. Son utilisation sacrée est encore
reconnue aujourd’hui puisque l’on en trouve dans les temples
actuels.
Tout
commença donc avec l’invention du papier, lorsqu’en l’an 538,
un prêtre bouddhiste venu de chine introduisit au Japon la méthode
de fabrication du papier. À l’origine, le papier était un bien
précieux, c’est-à-dire très coûteux, ce qui explique que
l’Origami ne se soit pas ouvert immédiatement au grand public.
Réservé aux cérémonies et rituels, l’origami était soumis à
des règles de pliage très rigoureuses qu’on ne pouvait apprendre
qu’auprès de maîtres. L’Origami de cérémonie servait à
décorer les cruches de saké, ainsi dans les cérémonies
religieuses, une feuille de papier plissée était placée autour du
goulot des récipients de saké et servait de bouchon d’apparat.
Les Samouraïs s’échangent également des cadeaux ornés de noshi,
une sorte de jeton porte-bonheur fait de bandes de papier pliés.
Pour les
cérémonies de mariages, l’Origami avait une fonction symbolique,
ainsi deux papillons de papier, le mâle ocho et la femelle mecho,
que l’on fixait avec un ruban autour du goulot de deux cruches de
saké représentaient les époux. Plus tard, on décrochait les deux
papillons et on les posait l’un sur l’autre, on mélangeait le
contenu des deux cruches et ainsi l’union était reconnue sacrée.
À partir de l’an mille, on voit apparaître des modèles
traditionnels comme le papillon, la grue, la grenouille et le crabe.
Durant
l’époque Muromachi (1392-1572) se développe un art de l’emballage
très codifié qui associe papiers pliés et cordons de différentes
couleurs (noshi). Trois ouvrages témoignent de la tradition
japonaise. L’un donne des instructions pour plier des grues
attachées les unes aux autres (de deux à une centaine), un autre
réunit des diagrammes permettant de plier les personnages d’un jeu
japonais. Le troisième, est une sorte d’encyclopédie écrite à
la main dont deux tomes sont consacrés au pliage.
Aujourd’hui,
le pliage est enseigné aux enfants japonais par la transmission
familiale. Avant il faisait partie intégrante de l’instruction
dans les jardins d’enfants, les écoles primaires et les collèges
de jeunes filles au début du XIXème siècle.
L’Origami
n’est donc pas uniquement un jeu récréatif, car si depuis plus de
400 ans, les mères de famille japonaises apprennent à leurs enfants
ces pliages de papier, c’est qu’elles considèrent l’origami
comme un des éléments importants de la tradition artistique
japonaise.
Un art traversant les frontières
La
connaissance de l’origami en France se limite généralement à la
cocotte ou à l’avion en papier.
Il faut
à peine remonter à la Renaissance pour identifier les premiers
origamis à travers les cours royales européennes qui s’entichent
du pliage des nappes et des serviettes. Ainsi, pour les noces du roi
Henri IV et de Marie de Médicis, la table d’honneur fut-elle parée
de pliages en forme de fruits et d’oiseaux.
Il
faudra attendre le XIXème siècle pour avoir des
informations plus sérieuses. Un instituteur français, M. Savineau,
publie en 1897 un livre de travaux manuels scolaires, Pliage et
découpage du papier, qui fait référence au pédagogue allemand
Friedrich Fröbel, créateur en 1840 du premier jardin d’enfants.
De même, une doctoresse italienne Maria Montessori prône
l’utilisation du pliage pour éveiller les facultés créatrices
des enfants. En Allemagne, Laslo Mojoly- Nagy inclut des cours de
pliage à l’école du Bauhaus en 1930.
C’est
grâce au Maître japonais Akira Yoshizawa que les différentes
traditions vont pouvoir se rejoindre. Il met au point dans les années
1950 un langage international de symboles permettant de déchiffrer
tous les livres d’origami.
La réalisation
de l’origami
La
manipulation peut prendre quelques minutes jusqu’à plusieurs
heures, ce qui signifie qu’il faut un peu de patience et beaucoup
de pratique pour réaliser des origamis de plus en plus
impressionnant visuellement. Quelques fondamentaux à connaître
avant de se lancer dans ce magnifique art nippon :
– Les
origamis se réalisent avec une feuille de papier carrée.
– Il
est conseillé lorsque l’on débute de commencer avec des feuilles
de couleur unie c’est-à-dire sans motif afin de faciliter la
visualisation du pliage. Lorsque l’on devient plus sûre de soi il
est possible de passer à un papier à motifs. Il existe de très
jolis papiers à origami.
– L’origami
doit être réalisée sans découpage et sans collage.
Les
modèles d’origami commençant souvent par une même succession de
plis, il arrive fréquemment qu’il faille partir d’une base.
Il faut ensuite réaliser une succession de figures en faisant des
plis pour parvenir au modèle final.
Parfois
les figures les plus difficiles sont réalisées dans du papier
d’aluminium plutôt que du papier ordinaire, car cela permet de
faire plus de plis avant que le support ne soit trop abîmé pour
être plié une nouvelle fois. Une autre technique, celle du papier
mouillé, permet de créer des reliefs et des courbes intéressantes.
Grâce à
internet il est aujourd’hui plus facile de débuter dans cet art.
Il est possible de recourir à différents moyens.
Vous
pouvez commencer à regarder quelques tutos sur You Tube.
Si vous
avez un peu peur de commencer tout seul il est possible de s’inscrire
à des ateliers origami. À Paris, il existe quelques associations
qui propose ce type d’atelier. Pour ma part je me suis inscrite à
Quartier Japon (comptait 22 euros les 2h d’atelier).
Vous
pouvez également recourir à des ouvrages spécialisés.
Comme je
voulais avoir de bonnes bases j’ai choisi de commencer par un
atelier. Ce fut très sympa et original.
Mon deuxième origami |
Le
symbolisme de l’origami
La grue
dans les origamis est la figure la plus célèbre, il est un animal
très réputé au Japon.
Selon wikipédia :
" La
légende des mille grues ( tsuru)
raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l’année,
retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, de
longévité, d'amour ou de bonheur exaucé. Pour que le vœu, la
chance ou la santé se réalise, on doit fabriquer le senbazuru
pour une personne bien particulière et faire une prière à chaque
grue achevée. Une seule personne doit conserver le senbazuru,
celle pour laquelle il a été fait. Moins nombreuses sont les
personnes à avoir fabriqué la guirlande, plus le vœu sera fort car
il aura demandé beaucoup plus de patience et de persévérance… En
général, on offre un senbazuru à une personne très proche,
souvent malade, ou plus culturellement pour une naissance ou un
mariage. La guirlande des mille grues est devenue un symbole mondial
de paix et les gens peuvent en laisser dans les temples ou jardins de
prières (notamment à Tokyo et Hiroshima). La guirlande est alors
laissée à la merci des éléments et symbolise des messages. Elle a
alors le même sens que les drapeaux de prières tibétains. "
Cette
légende a inspiré l’histoire de Sadako Sasaki, survivante des
bombardements atomiques. Cette fillette japonaise atteinte de
leucémie à la suite de l’explosion de la bombe atomique
d’Hiroshima avait entrepris de réaliser, sous l’impulsion de sa
meilleure amie Chizuko, mille grues en origami afin de réaliser son
vœu de guérison. Malheureusement, elle est morte avant d’avoir pu
achever sa tâche en ayant réalisé seulement 644 grues. Les élèves
de sa classe ont terminé ce qu’elle avait commencé et son
histoire a fait de la grue en papier un symbole de la paix.
En 1958,
un monument de la paix des enfants a été inauguré, immortalisant
en son sommet, Sadako tenant une grue en or dans ses mains.
L’événement a eu lieu le jour de la fête des enfants, le 5 mai
1958. Son piédestal porte l’inscription « Ceci est notre
cri. Ceci est notre prière. Pour construire la paix dans le monde ».
Offrir un
origami
Un origami peut
s’offrir en témoignage d’amour ou d’amitié à quelqu’un qui
compte et que l’on aime.
Un origami peut
également se porter en bijoux pour femme. Il peut s’agir d’un
cadeau original mais éphémère que l’on peut porter qu’une
seule nuit...
Bonne saint valentin
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