mardi 18 novembre 2014

Voyage au Maroc: Le jardin de Majorelle (4)

Coucou, comment allez vous? J'espère que votre semaine se passe bien malgré ce temps maussade. Toute cette pluie m'a donné envie de me replonger dans mes photos de vacances!! Départ donc à Marrakech, suivez moi je vous emmène visiter "Le jardin de Majorelle".



Le Jardin Majorelle à Marrakech est l’un des endroits les plus visités du Maroc. Il a fallu quarante ans au peintre français Jacques Majorelle (1886-1962) pour créer, avec passion, ce lieu enchanteur, aujourd’hui au cœur de la ville rouge.



Autour de sa demeure, Jacques Majorelle, passionné de botanique, a créé un jardin luxuriant qui reste son tableau le plus éclatant. Pendant près de quarante ans, il a continuer à l’enrichir de nouvelles variétés de plantes venues des cinq continents pour en faire « une cathédrale de formes et de couleurs », « un jardin impressionniste ».
La célébrité du jardin créé par Jacques Majorelle dans sa propriété acquise en 1923 en bordure de la palmeraie de Marrakech accompagne, voire dépasse, celle de ses œuvres peintes.







Au fur et à mesure de ses voyages, l’artiste s’est fait jardinier pour rapporter des quatre coins du monde, ou échanger avec de lointains correspondants aussi passionnés de botanique que lui des centaines de variétés rares d’arbres et de plantes : cactées, palmiers, bambous, cocotiers, thuyas, saules, caroubiers, jasmins, agaves, nymphéas, daturas, cyprès, bougainvilliers, fougères arborescentes…, sont disposés, au gré d’une composition picturale du peintre ou même de l’architecte cette fois, autour d’un long bassin central et d’un méandre d’allées irrégulières aux murets courbes et peints, entre ombre et lumière.





La couleur introduite par Jacques Majorelle en 1937 dans son jardin, sur les murs de son atelier d’abord, puis dans tout son domaine, en fait encore plus une véritable et fascinante œuvre d’art. Sont aussi coloriés avec audace et génie les portails, les pergolas, les jarres de céramique et les divers bâtiments, de vifs tons primaires où domine ce qui deviendra le « bleu Majorelle », ce bleu outre-mer, cobalt, « qui rappelle l’Afrique » ; fort, profond, intense, il fait ressortir et chanter les verts des feuillages.





Ce lieu magique est aussi un « jardin ogre vorace », à l’entretien dispendieux, et l’artiste, qui avait déjà dû l’ouvrir au public  moyennant un droit d’entrée en 1947, sera contraint de le morceler lors de son divorce en 1956. À la fin de sa vie, après avoir dû le morceler à plusieurs reprises, Jacques Majorelle devra vendre ce qui lui en reste. Le jardin, laissé à l’abandon, tombe en décrépitude.



Yves Saint Laurent et Pierre Bergé découvrent le jardin Majorelle en 1966, au cours de leur premier séjour à Marrakech.

« Quand nous avons appris que ce jardin allait être vendu et remplacé par un hôtel, nous fîmes l’impossible pour arrêter ce projet. C’est ainsi qu’un jour nous devînmes propriétaires du jardin et de la villa. Au cours des années, nous avons redonné vie au jardin. »
Yves Saint Laurent, Une passion marocaine, de Pierre Bergé
Éditions de la Martinière, 2010


Des systèmes d’irrigation automatique qui adaptent la répartition de l’eau selon les heures de la journée et les besoins spécifiques de chaque plante sont installés et la flore du jardin est augmentée de 135 espèces en 1999 à 300 aujourd’hui. De nouveau, une équipe de 20 jardiniers travaille chaque jour à l’entretien du jardin, des ses bassins et fontaines.




Vous pouvez visiter la boutique ainsi que la galerie Love d'YSL également








Décédé le 1er juin 2008 à Paris, ses cendres ont été dispersées dans la roseraie de la villa Oasis et un mémorial, composé d’une colonne romaine ramenée de Tanger posée sur un socle où une plaque porte son nom, a été construit dans le jardin.



Source: site Le jardin de Majorelle.com

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