Coucou,
comment allez vous? J'espère que votre semaine se passe bien malgré
ce temps maussade. Toute cette pluie m'a donné envie de me replonger
dans mes photos de vacances!! Départ donc à Marrakech, suivez moi
je vous emmène visiter "Le jardin de Majorelle".
Le
Jardin Majorelle à Marrakech est l’un des endroits les plus
visités du Maroc. Il a fallu quarante ans au peintre français
Jacques Majorelle (1886-1962) pour créer, avec passion, ce lieu
enchanteur, aujourd’hui au cœur de la ville rouge.
Autour
de sa demeure, Jacques Majorelle, passionné de botanique, a créé un jardin luxuriant qui reste son tableau le plus éclatant. Pendant
près de quarante ans, il a continuer à l’enrichir de nouvelles
variétés de plantes venues des cinq continents pour en faire « une
cathédrale de formes et de couleurs »,
« un
jardin impressionniste ».
La
célébrité du jardin créé par Jacques Majorelle dans sa propriété
acquise en 1923 en bordure de la palmeraie de Marrakech accompagne,
voire dépasse, celle de ses œuvres peintes.
Au
fur et à mesure de ses voyages, l’artiste s’est fait jardinier
pour rapporter des quatre coins du monde, ou échanger avec de
lointains correspondants aussi passionnés de botanique que lui des
centaines de variétés rares d’arbres et de plantes :
cactées, palmiers, bambous, cocotiers, thuyas, saules, caroubiers,
jasmins, agaves, nymphéas, daturas, cyprès, bougainvilliers,
fougères arborescentes…, sont disposés, au gré d’une
composition picturale du peintre ou même de l’architecte cette
fois, autour d’un long bassin central et d’un méandre d’allées
irrégulières aux murets courbes et peints, entre ombre et lumière.
La
couleur introduite par Jacques Majorelle en 1937 dans son jardin, sur
les murs de son atelier d’abord, puis dans tout son domaine, en
fait encore plus une véritable et fascinante œuvre d’art. Sont
aussi coloriés avec audace et génie les portails, les pergolas, les
jarres de céramique et les divers bâtiments, de vifs tons primaires
où domine ce qui deviendra le « bleu Majorelle », ce
bleu outre-mer, cobalt, « qui
rappelle l’Afrique » ;
fort, profond, intense, il fait ressortir et chanter les verts des
feuillages.
Ce
lieu magique est aussi un « jardin
ogre vorace »,
à l’entretien dispendieux, et l’artiste, qui avait déjà dû
l’ouvrir au public moyennant un droit d’entrée en 1947,
sera contraint de le morceler lors de son divorce en 1956. À la fin
de sa vie, après avoir dû le morceler à plusieurs reprises,
Jacques Majorelle devra vendre ce qui lui en reste. Le jardin, laissé
à l’abandon, tombe en décrépitude.
Yves
Saint Laurent et Pierre Bergé découvrent le jardin Majorelle en
1966, au cours de leur premier séjour à Marrakech.
« Quand
nous avons appris que ce jardin allait être vendu et remplacé par
un hôtel, nous fîmes l’impossible pour arrêter ce projet. C’est
ainsi qu’un jour nous devînmes propriétaires du jardin et de la
villa. Au cours des années, nous avons redonné vie au jardin. »
Yves
Saint Laurent, Une passion marocaine,
de Pierre Bergé
Éditions de la Martinière, 2010
Éditions de la Martinière, 2010
Des
systèmes d’irrigation automatique qui adaptent la répartition
de l’eau selon les heures de la journée et les besoins
spécifiques de chaque plante sont installés et la flore du jardin
est augmentée de 135 espèces en 1999 à 300 aujourd’hui. De
nouveau, une équipe de 20 jardiniers travaille chaque jour à
l’entretien du jardin, des ses bassins et fontaines.
Décédé
le 1er juin
2008 à Paris, ses cendres ont été dispersées dans la roseraie de
la villa Oasis et un mémorial, composé d’une colonne romaine
ramenée de Tanger posée sur un socle où une plaque porte son nom,
a été construit dans le jardin.
Source: site Le jardin de Majorelle.com
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