Arrivée à la maison, j'ai fait une petite recherche sur cette fameuse Miss Tic. Figure de l'art de la rue, on la surnomme "la femme qui mur-mure à l'oreille des murs". Je trouve ce surnom vraiment très joli !!
Elle travaille à l'aide d'un pochoir et d'une bombe de penture. Elle n'a suivi aucune école d'art, il s'agit donc d'une véritable autodidacte et j'ai envie de rajouter d'une "aventurière-rebelle" car il ne faut pas oublier qu'il est interdit de taguer sur la voie publique!
Ses autoportraits sont rehaussés d'épigrammes à base de jeux de mots, de calembours qui composent une chronique de son existence.
Elle est la première à utiliser les murs pour raconter sa vie, ses désirs, ses ruptures sentimentales, ses travers et ses fantasmes.
Elle aime jouer sur les stéréotypes de la femme séductrice. Ainsi le fétichisme, où se croisent la robe fourreau, le porte-jarretelle, le décolleté, les bas, vient percuter les citations poétiques. Ce contraste fait exploser l'expression aguicheuse du dessin.
En ville, la multiplication des tags est perçue par les autorités comme l'une des expressions de l'insécurité. Cette situation génère des complications. En 1997, Miss Tic est arrêtée et subit un procès pour détérioration d'un bien par inscription signe ou dessin, qui se conclut en 2000 devant la Cour d'appel de Paris par une amende de 4500e.
Heureusement, les années 2000 sont plus positives et marquent un tournant. Elle expose de plus en plus dans des galeries. Une de ses expositions consacrée à "La muse et l'homme" lui donne un nouvel élan. Avec un brin d'arrogance et pour marquer une continuité avec les grands maîtres de la peinture, elle y interprète un certains nombres d'oeuvres de maître anciens : Raphael, Rubens, Caravage...
Miss Tic devient ainsi une véritable artiste plastique, maîtresse de son art et de son style.
La presse nationale se met à lui consacrer de longs articles et de grandes marques s’intéressent à son travail.
Et véritable consécration, des commandes publiques surviennent: le ministère de la ville et du logement lui commande plusieurs pochoirs sous l'intitulé "Réunions de chantier"
Enfin, pour la journée de la femme, La Poste a émis des timbres reproduisant des oeuvres de Miss Tic
Vraiment un magnifique parcours.
Bravo. Du coup j'ai vraiment envie d'aller à la découverte d'autres oeuvres de Miss Tic dans les rues de Paris!
Source Wikipédia.
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