mercredi 14 février 2018

Mon premier atelier d'Origami



Bonjour,
Je vous souhaite une merveilleuse Saint Valentin. Pour ma part monsieur mon mari et moi avons posé notre journée pour la passer en amoureux, j'ai organisé une jolie journée j'espère que cela lui plaira. Je vous raconterai cela !!
En attendant je vous propose un article sur ma nouvelle lubie du moment : l'Origami.
Source : site paper-toy

A force de regarder des mangas je me suis intéressée à la culture japonaise et notamment à la technique de l'origami. Je me suis inscrite à un atelier d'origami que j'ai fait la semaine dernière. C'était vraiment génial !!
Mon premier origami !!!!!!!!!!
Aussi je vous propose un petit article sur cet art. J'ai adoré découvrir sur ce magnifique art nippon (Source Wikipédia).

L’art du pliage en papier
L’origami – des termes japonais « oru » signifiant « pliage » et « kami » voulant dire « papier » – est l’art ancestral japonais du pliage en papier (uniquement du pliage, d’une seule pièce en papier, sans découpage ni collage). À travers ce pliage il est possible de faire différente représentation : un animal, un objet, une fleur ou encore un personnage.
Source : Paper Toy

L’origami a tout d’abord une origine chinoise puis a été perfectionné par les Japonais. Il est considéré par les occidentaux comme un art difficile, car il mêle l’imaginaire, la patience, la dextérité mais également la géométrie et les mathématiques. Il s’agit donc d’un art extrêmement riche et complet qui nécessite de nombreuses années d’exercice pour atteindre un certain niveau.

Une tradition japonaise

Le papier est né en Chine (IIème siècle avant J.-C.) mais la pratique régulière du pliage de papier est essentiellement d’origine japonaise (VIème siècle). Les premiers pliages étaient destinés à l’emballage des médicaments et des aromates. Ils servaient également les rituels religieux pratiqués par les moines shintoïstes. Son utilisation sacrée est encore reconnue aujourd’hui puisque l’on en trouve dans les temples actuels.
Tout commença donc avec l’invention du papier, lorsqu’en l’an 538, un prêtre bouddhiste venu de chine introduisit au Japon la méthode de fabrication du papier. À l’origine, le papier était un bien précieux, c’est-à-dire très coûteux, ce qui explique que l’Origami ne se soit pas ouvert immédiatement au grand public. Réservé aux cérémonies et rituels, l’origami était soumis à des règles de pliage très rigoureuses qu’on ne pouvait apprendre qu’auprès de maîtres. L’Origami de cérémonie servait à décorer les cruches de saké, ainsi dans les cérémonies religieuses, une feuille de papier plissée était placée autour du goulot des récipients de saké et servait de bouchon d’apparat. Les Samouraïs s’échangent également des cadeaux ornés de noshi, une sorte de jeton porte-bonheur fait de bandes de papier pliés.
Pour les cérémonies de mariages, l’Origami avait une fonction symbolique, ainsi deux papillons de papier, le mâle ocho et la femelle mecho, que l’on fixait avec un ruban autour du goulot de deux cruches de saké représentaient les époux. Plus tard, on décrochait les deux papillons et on les posait l’un sur l’autre, on mélangeait le contenu des deux cruches et ainsi l’union était reconnue sacrée. À partir de l’an mille, on voit apparaître des modèles traditionnels comme le papillon, la grue, la grenouille et le crabe.
Durant l’époque Muromachi (1392-1572) se développe un art de l’emballage très codifié qui associe papiers pliés et cordons de différentes couleurs (noshi). Trois ouvrages témoignent de la tradition japonaise. L’un donne des instructions pour plier des grues attachées les unes aux autres (de deux à une centaine), un autre réunit des diagrammes permettant de plier les personnages d’un jeu japonais. Le troisième, est une sorte d’encyclopédie écrite à la main dont deux tomes sont consacrés au pliage.
Aujourd’hui, le pliage est enseigné aux enfants japonais par la transmission familiale. Avant il faisait partie intégrante de l’instruction dans les jardins d’enfants, les écoles primaires et les collèges de jeunes filles au début du XIXème siècle.
L’Origami n’est donc pas uniquement un jeu récréatif, car si depuis plus de 400 ans, les mères de famille japonaises apprennent à leurs enfants ces pliages de papier, c’est qu’elles considèrent l’origami comme un des éléments importants de la tradition artistique japonaise.

Un art traversant les frontières

La connaissance de l’origami en France se limite généralement à la cocotte ou à l’avion en papier.
Il faut à peine remonter à la Renaissance pour identifier les premiers origamis à travers les cours royales européennes qui s’entichent du pliage des nappes et des serviettes. Ainsi, pour les noces du roi Henri IV et de Marie de Médicis, la table d’honneur fut-elle parée de pliages en forme de fruits et d’oiseaux.
Il faudra attendre le XIXème siècle pour avoir des informations plus sérieuses. Un instituteur français, M. Savineau, publie en 1897 un livre de travaux manuels scolaires, Pliage et découpage du papier, qui fait référence au pédagogue allemand Friedrich Fröbel, créateur en 1840 du premier jardin d’enfants. De même, une doctoresse italienne Maria Montessori prône l’utilisation du pliage pour éveiller les facultés créatrices des enfants. En Allemagne, Laslo Mojoly- Nagy inclut des cours de pliage à l’école du Bauhaus en 1930.
C’est grâce au Maître japonais Akira Yoshizawa que les différentes traditions vont pouvoir se rejoindre. Il met au point dans les années 1950 un langage international de symboles permettant de déchiffrer tous les livres d’origami.


La réalisation de l’origami
La manipulation peut prendre quelques minutes jusqu’à plusieurs heures, ce qui signifie qu’il faut un peu de patience et beaucoup de pratique pour réaliser des origamis de plus en plus impressionnant visuellement. Quelques fondamentaux à connaître avant de se lancer dans ce magnifique art nippon :
– Les origamis se réalisent avec une feuille de papier carrée.
– Il est conseillé lorsque l’on débute de commencer avec des feuilles de couleur unie c’est-à-dire sans motif afin de faciliter la visualisation du pliage. Lorsque l’on devient plus sûre de soi il est possible de passer à un papier à motifs. Il existe de très jolis papiers à origami.
– L’origami doit être réalisée sans découpage et sans collage.
Les modèles d’origami commençant souvent par une même succession de plis, il arrive fréquemment qu’il faille partir d’une base. Il faut ensuite réaliser une succession de figures en faisant des plis pour parvenir au modèle final.
Parfois les figures les plus difficiles sont réalisées dans du papier d’aluminium plutôt que du papier ordinaire, car cela permet de faire plus de plis avant que le support ne soit trop abîmé pour être plié une nouvelle fois. Une autre technique, celle du papier mouillé, permet de créer des reliefs et des courbes intéressantes.
Grâce à internet il est aujourd’hui plus facile de débuter dans cet art. Il est possible de recourir à différents moyens.
Vous pouvez commencer à regarder quelques tutos sur You Tube.
Si vous avez un peu peur de commencer tout seul il est possible de s’inscrire à des ateliers origami. À Paris, il existe quelques associations qui propose ce type d’atelier. Pour ma part je me suis inscrite à Quartier Japon (comptait 22 euros les 2h d’atelier).
Vous pouvez également recourir à des ouvrages spécialisés.
Comme je voulais avoir de bonnes bases j’ai choisi de commencer par un atelier. Ce fut très sympa et original.
Mon deuxième origami 


Le symbolisme de l’origami
La grue dans les origamis est la figure la plus célèbre, il est un animal très réputé au Japon.

Selon wikipédia :

" La légende des mille grues ( tsuru) raconte que si l’on plie mille grues en papier dans l’année, retenues ensemble par un lien, on peut voir son vœu de santé, de longévité, d'amour ou de bonheur exaucé. Pour que le vœu, la chance ou la santé se réalise, on doit fabriquer le senbazuru pour une personne bien particulière et faire une prière à chaque grue achevée. Une seule personne doit conserver le senbazuru, celle pour laquelle il a été fait. Moins nombreuses sont les personnes à avoir fabriqué la guirlande, plus le vœu sera fort car il aura demandé beaucoup plus de patience et de persévérance… En général, on offre un senbazuru à une personne très proche, souvent malade, ou plus culturellement pour une naissance ou un mariage. La guirlande des mille grues est devenue un symbole mondial de paix et les gens peuvent en laisser dans les temples ou jardins de prières (notamment à Tokyo et Hiroshima). La guirlande est alors laissée à la merci des éléments et symbolise des messages. Elle a alors le même sens que les drapeaux de prières tibétains. "
Cette légende a inspiré l’histoire de Sadako Sasaki, survivante des bombardements atomiques. Cette fillette japonaise atteinte de leucémie à la suite de l’explosion de la bombe atomique d’Hiroshima avait entrepris de réaliser, sous l’impulsion de sa meilleure amie Chizuko, mille grues en origami afin de réaliser son vœu de guérison. Malheureusement, elle est morte avant d’avoir pu achever sa tâche en ayant réalisé seulement 644 grues. Les élèves de sa classe ont terminé ce qu’elle avait commencé et son histoire a fait de la grue en papier un symbole de la paix.
En 1958, un monument de la paix des enfants a été inauguré, immortalisant en son sommet, Sadako tenant une grue en or dans ses mains. L’événement a eu lieu le jour de la fête des enfants, le 5 mai 1958. Son piédestal porte l’inscription « Ceci est notre cri. Ceci est notre prière. Pour construire la paix dans le monde ».




Offrir un origami
Un origami peut s’offrir en témoignage d’amour ou d’amitié à quelqu’un qui compte et que l’on aime.
Un origami peut également se porter en bijoux pour femme. Il peut s’agir d’un cadeau original mais éphémère que l’on peut porter qu’une seule nuit...
Bonne saint valentin

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